Les Chanteurs Français™

 

 Beau et con à la fois

Les Chanteurs Français™ apparaissent dans le paysage médiatique hexagonal du milieu du XXème siècle de notre ère. 

Ignorant tout des tourments politiques et postcoloniaux de leur époque, ils se produisent le samedi soir dans des téléviseurs noir-et-blanc puis couleurs de foyers baby-boomers. 

Beau et con en-même-temps™ 

Généralement tout-nus et tout bronzés, Les Chanteurs Français™ y chantent des rengaines entêtantes que l’on continue d’entendre aujourd’hui dans nos supermarchés ou nos automobiles thermiques. 

Reproduisant le capital culturel de leurs parents, leurs enfants occupent les ondes nationales du début du XXIème siècle et préparent le terrain de leurs propres héritiers selon un schéma établi naguère par Pierre Bourdieu. 

Et en-même-temps™ , con et con

Les Chanteurs Français™ en tournée post-confinement (Hélène Billard, Bertrand Aimar, Nicolas Bacchus et Nicolas Lambert) seraient les enfants directs d’une portée d’entre eux. 

Aucune reprise ni aucune création n’émaillent leur tour de chant pourtant étrangement familier. 

 
 

Le groupe // Les Chanteurs Français

Le projet // Une série de 3 spectacles familiaux sauf que c'est la famille qui est sur scène.

Le metteur en scène // Nicolas Lambert.

Les auteurs/interprètes : Hélène Billard (violoncelle et chant), Bertrand Aimar (violon et chant), Nicolas Bacchus (guitares et chant, en alternance avec Jean Barthomier) et Nicolas Lambert (chant).

Production : Compagnie Un Pas de Côté

Ce projet bénéficie du soutien de la DRAC Ile-de-France au titre de l’aide aux compagnies dramatiques conventionnées.


  1. Spectacle Numéro #1/3 (création été 2020) :

    “Les Chanteurs Français™ enfourchent Tigrou” divertissement musical post-confinement

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Après une tournée virtuelle fracassante dans leurs cuisines et salles de bains respectives avec pour seuls publics des smartphones de qualités médiocres, Les Chanteurs Français™ se déconfinent lentement depuis la fin du printemps 2020 en vue d’enfourcher Tigrou, conformément aux préconisations présidentielles. 

S’il faut parler d’une école, nous parlerions d’un Gainsbourg approximatif, de Grands Corps Pas Bien Portants, d’un Renaud tendance Dacia, ou d’un Souchon en un posthume prématurément taillé sur mesure réincarnés dans une caravane abandonnée par la famille Romanes sur le parking d’un Relais-des-Mousquetaires.

Ou presque.